projets
JBARA - théâtre
Synopsis
Jbara, petite bergère des montagnes du Maghreb, née misérable et abusée, mais dotée d’une force intérieure hors norme, nous embarque sur son épopée kaléidoscope, type thriller... 15 ans d’une reconstruction bouleversante et victorieuse, tapissée d’humour et d’espoir.
JBARA est une adaptation du premier roman de la franco-marocaine Saphia Azzeddine, Confidences à Allah, aux Éditions Léo Scheer. Son livre fait évènement et la propulse dans les plateaux télé et lance sa carrière d’autrice.
Loin des sentiers battus des formes ultra-léchées, se tient sur un fil ténu une création tout terrain jouée et opérée par un duo complice et complémentaire. Les deux amis - une comédienne et un musicien - font vivre les pages d’un premier roman à succès dans un jeu engagé et dépouillé : Salma avec le langage et Rasim avec le sonore. Dans une langue directe, à base de punchline, sans fausse pudeur, JBARA dépose des bombes. Contre la pauvreté, la misère sociale, l’ignorance et les abus. Avec un humour tel qu’elle devient notre héroïne. A-t-on un destin ? Peut-on y échapper lorsqu’il nous mène vers la déroute ?
Retours
« Ce n’était pas du théâtre, c’était vrai. C’était vivant. »
« J’ai aimé pouvoir rire de ce qui n’est pas drôle et suivre le parcours de cette femme dont je n’aurais pas voulu vivre l’histoire moi-même »
« J’ai été surpris de me sentir si naturellement connectée à cette jeune bergère du Maghreb, alors que son vécu est à mille lieux de mon enfance.»
« Une histoire sans morale imposée, où chacun peut prendre ce qu’il veut et grandir à sa façon.»
“Mettre le voile. L’enlever. L’arracher. Pour mettre les voiles. Pour s’émanciper. Pour s’arracher à sa condition. Pour trouver sa propre voie. Pour donner à entendre sa voix. Une voix pleine de rage, pleine de politique, pleine de liberté, pleine d’humanité. Mais aussi une voix pleine
d’ironie et d’humour.
Tel est en quelques mots, en quelques bribes, un destin impossible à résumer. Tant sa puissance dépasse les frontières du plateau. Ce destin, dessiné depuis l’aube de l’adolescence jusqu’à l’entrée dans la vie de femme, est celui de Jbara.
Jbara est une petite bergère des montagnes du Maghreb qui avance dans la vie, dans une vie qui ne voulait pas d’elle, en s’adressant à Allah.
Née sous la plume à succès de Saphia Azzeddine, Jbara ; c’est aujourd’hui Salma Cherqaoui.
La jeune comédienne bouffe le plateau comme son personnage bouffe une vie faite à la fois de misère et d’envie d’ailleurs.
L’émancipation est partout. La force du jeu et de l’interprétation, aussi. Seule en scène et presque seule au monde ; Salma Cherqaoui ne cesse de se métamorphoser au fil des épisodes rythmant l’existence de Jbara. À ses côtés, le poids des maux, de ses maux en deviendrait presque léger.
Derrière c
d’ironie et d’humour.
Tel est en quelques mots, en quelques bribes, un destin impossible à résumer. Tant sa puissance dépasse les frontières du plateau. Ce destin, dessiné depuis l’aube de l’adolescence jusqu’à l’entrée dans la vie de femme, est celui de Jbara.
Jbara est une petite bergère des montagnes du Maghreb qui avance dans la vie, dans une vie qui ne voulait pas d’elle, en s’adressant à Allah.
Née sous la plume à succès de Saphia Azzeddine, Jbara ; c’est aujourd’hui Salma Cherqaoui.
La jeune comédienne bouffe le plateau comme son personnage bouffe une vie faite à la fois de misère et d’envie d’ailleurs.
L’émancipation est partout. La force du jeu et de l’interprétation, aussi. Seule en scène et presque seule au monde ; Salma Cherqaoui ne cesse de se métamorphoser au fil des épisodes rythmant l’existence de Jbara. À ses côtés, le poids des maux, de ses maux en deviendrait presque léger.
Derrière c
écit de l’intime à hauteur de terre battue et de rêve « à l’américaine », Jbara raisonne bien au-delà des frontières du Maghreb et faire entendre une voix forcément et férocement universelle.”
Arnaud Bénureau
Arnaud Bénureau
SORTIE 2025
Etape de travail : Recherche de partenaires pour diffusion
Etapes passés :
ONYX St Herblain (44), Théâtre Champ de Bataille Angers (42), Les Fabriques Nantes (44), Théâtre Universitaire Nantes (44), Cour et Jardin Vertou (44)
NEXT
- théâtre
Synopsis
NExT est un spectacle de fiction qui interroge la notion de sentiment de justice à travers l'évocation de l'affaire et la crise France Télécom (dite "des suicides") des années 2000. Mettant en scène un couple confronté à un plan de management dégradant conduisant à l'explosion de la sphère familiale, la création pose également la question du récit de soi, à travers la parole de l'auteur Anthony Breurec, dont le père a lui-même subi, "dans la réalité", les conséquences de cet épisode marquant de l'histoire judiciaire française.Basé sur une collecte de témoignages menée partout en France auprès d'ancien·nes salarié·es de l'entreprise, de juristes et d'auteur·ices, NExT pose la question de la manière de rendre justice aujourd'hui, de l'égalité face au système judiciaire et de ses moyens, et du recours possible aux actions en dehors de la loi.
Dernières représentations :
La Fabrique
Les Fabriques Nantes (44), Au Bout Du Plongeoir, Thorigné-Fouillard (35), La Fonderie Le Mans (72), Chapelle Dérézo Brest (29), Le Nouveau Studio Théâtre Nantes (44), Le Magasin Plestin-les-Grèves (22), l'Étoile du Nord Paris (75).
CONCEPTION ET INTERPRÉTATION Anthony Breurec
COLLABORATION À L’ECRITURE ET LA MISE EN SCÈNE Isabelle Antoine, Antoine de la Roche, Nicolas Petisoff et Fanny Sintès
PRODUCTION La Nuit Où – collectif Alambic
SOUTIEN Itinéraires d’Artiste(s) 2024 – Au Bout du Plongeoir, Thorigné-Fouillard – Chapelle Dérézo, Brest – La Fonderie, Le Mans – Les Fabriques, Nantes – CDN, Rouen – Le Magasin, Plestin-les-Grèves – TU-Nantes – Nouveau Studio Théâtre, Nantes – Ville de Nantes – Département Loire-Atlantique
GRACQ et son roi pêcheur
-création
Dans une mise en scène de plateau télé, une intervieweuse dialogue avec la voix spectrale de Julien Gracq, tissée à partir de ses entretiens réels.
À travers cette interview fictive, le spectateur découvre l’écrivain dans sa réserve, ses fulgurances et ses silences. Mais peu à peu, la conversation bascule en enquête poétique : Gracq devient guide dans une quête du Graal, métaphore d’une littérature absolue.
Entre archives sonores, projections et parole vivante, la scène se fait terrain d’investigation : qu’est ce donc que le graal ?
SORTIE : 2026/2027
Etape de travail :
Distribution
Conception et jeu : Salma Cherqaoui
Musique et régie : Rasim Biyikli
Partenaires : Maison Julien Gracq, Société d’histoire du droit, l’Université de Nantes
PASOLINI - recherches
Dirigé par Simone Audemars
Assisté par Nicolas Petisoff avec Delhia, Juan,
TRACES -Ecole du Rhone - Genève- édito
Témoin de la promotion zéro, du premier prototype de l’école. Avec le souffle révolutionnaire qui y court. Un témoin amical, en retrait, mais concerné.
« On n'a pas beaucoup, mais on a tout. » notait Marielle, à propos de l’école le jour de la rentrée.
Composée d’aspirant.es comédien.nes, en mal d’un enseignement théâtral différent et d’un collège de professionnel.les d’univers pluriels, allumé.es par un même désir :
Faire école autrement - à Genève.
«Cette école on la fait aussi pour nous, par nécessité. » confiait Marie José Malis, à la réunion d'information.
De cette éclosion, j’ai souhaité rester proche.
Comme l’assistant du metteur en scène ou le dramaturge archive les
notes de répétitions d'un spectacle en création, j’ai souhaité archiver « croquer » cette expérience pédagogique.
Mais comment laisser une trace de cette naissance ?
Quelle langue inventée pour témoigner de cette aventure pédagogique naissante ?
Comment enfermer sur papier, l'enseignement de l'art vivant, dont le propre est de nous échapper sans cesse ?
Comment suivre le fil tortueux de l'enseignement, où on passe son temps à désapprendre pour apprendre ?
à l'image de la création où le quotidien est de ne plus savoir, s’égarer,
recommencer, trancher, trouver, perdre et jouer.
Et que pouvons-nous apprendre de ces traces ?
Pour ces traces, j'imagine une forme pluriforme, un collage, à base de notation, d’instructions d’atelier, de dessin, d’emails échangés, lettres, citations, récits, notes, entretiens, textes de pédagogue de théâtre partagés pendant les cours et
autres...
À Genève, il y a ALICE, le collisionneur de hadrons au CERN.
Et il y a Marielle, réacteur à créativité dans le paysage théâtral genevois.
Été comme hiver, les idées tombent sur elle comme une pluie de Belgique, sans infléchir sa coiffure ni éteindre le feu qui l’habite.
De jour, elle colle, décolle, tire des traits d’union, entre des rencontres, des idées, des cultures, des récits, des perspectives…etc.
De nuit, elle veille comme la sentinelle sur le théâtre, une fois ses portes fermées, sans connaître de répit.
Marielle fait feu de tout bois et ses élans allument de gigantesques feux de camp.
Autour de ces foyers, des personnalités improbables se rassemblent… et parfois, l’incendie de forêt n’est pas loin.
D’elle-même, elle dit : « Je suis une alchimiste, et parfois je peux faire péter le labo. »
Les écoutilles ultra-ouvertes, fine agente des tendances, Marielle mixe les genres sur le plateau et dans la vie, pour des panachés abrasifs.
« Y a feu au lac » Léman quand il flamboie au couchant.
« Y a feu au lac » quand Marielle décide de lancer une école de théâtre.
Si tout est théâtre, Marielle fait théâtre de tout.
Et son école, elle la fait comme tout le reste.
Marielle monte son école comme un grand bivouac, Dont les campeurs sont des personnalités de théâtres différents
Et les apprentis élèves des jeunes qui se jettent dans l’eau du théâtre,
Qui court à toute cavale comme l’eau du Rhône.
Ce bivouac, les courants le borde ou le déborde.
Et c’est pour le mieux, car le théâtre a besoin de tumulte.
Comme dans la pièce “La Tempête” de Shakespeare,
Où un magicien fait subir une tempête au roi et au duc, et leurs aventures à pririo de mauvaise augure, se révéleront être initiatiques pour tous.
Sur ce camping, règne un microclimat.
Le soleil n’y cille jamais, mais parfois, l’orage gronde.
Marielle fait de son école un manifeste théâtral ambulant.
Où elle réunit comme slogan, les irréconciliables Nike et Adidas et New Balance :
Run your way / Impossible is Nothing / Just Do It.
Dans le mouvement, vivant le moment présent, l’école s’adapte, vivant au jour le jour, en se donnant les moyens d’exister dans le futur.
Le théâtre est affaire de constance et de ne pas lâcher.
Marielle ne lâchera rien.
Transdisciplinaire, transclasse, transcommunautaire, Marielle transcende.
Si Marielle était une fable ?
Elle serait Le Lion et le Rat, à l’envers.
Philippe Macasdar
Marielle Pinsard
Equipe pédagogique Marie José Malis, Juan Crespillo
CHAMBRE XXX - projet
« Le cinéma est-il un langage en train de se perdre, un art qui va mourir ? »
Le dispositif était d’une grande simplicité :
-
une chambre d’hôtel (la 666),
-
une caméra fixe,
-
un magnétophone que l’invité pouvait arrêter à tout moment,
-
une télévision diffusant le tournoi de Roland-Garros en arrière-plan.
Seul dans la pièce, le cinéaste découvrait la question écrite sur une feuille de papier et devait y répondre face à la caméra.
Quarante-trois ans plus tard, je souhaite reprendre ce dispositif, mais en le transposant au théâtre.
« Le théâtre est-il un langage en train de se perdre, un art qui va mourir ? »
Le lieu : une chambre d’hôtel, cette fois-ci à Avignon, pendant le Festival.
Le cadre filmique resterait identique — une caméra fixe et un espace clos — mais, en lieu et place de la télévision, apparaîtra le défilement d’un flux Instagram, miroir contemporain de notre rapport aux images et aux récits, à l’instar de la télé, dans les années 80.